L'Organisation internationale du travail
Origine, développement, avenir
Cet ouvrage propose une lecture originale de la seule organisation internationale de la Société des Nations ayant survécu, l'Organisation internationale du travail (OIT). Historiens, sociologues, politistes, juristes et économistes se concentrent sur la fabrication et l'usage des normes dont la mise au point, la circulation et la diffusion ont été favorisées par une nébuleuse d'experts et par des médiations qui débordent les frontières politiques traditionnelles. C'est, du même coup, le fonctionnement transnational d'une institution «sans terre» (Albert Thomas), née au milieu d'états souverains, qui se dévoile.
Histoire, Sciences humaines et sociales., Droit, Économie et gestion, Histoire contemporaine, Histoire économique, Politique, Sociologie
- Sommairekeyboard_arrow_down
- Réseaux d'experts et production de normes
- La diplomatie du travail et le sésame des médiations
- Nouveaux mondes, nouvelles populations, nouveaux standards. Une quête indéfinie
- Auteur(s)keyboard_arrow_downIsabelle Lespinet-Moret est maître de conférences à l'université Paris-Ouest Nanterre et chercheuse à l' IDHE (institutions et dynamiques historiques de l'économie).
Vincent Viet est chercheur au centre de recherches Médecine, Sciences, Santé, Santé mentale, Société (Cermes3 - CNRS - Inserm). - Revue(s) de pressekeyboard_arrow_down
«L'ambition de l'ouvrage (...) est double : d'une part contribuer à la production d'une histoire critique de l'Organisation internationale du travail (...) d'autre part, interroger le hiatus entre l'identité internationale de l'OIT et son fonctionnement transnational (p.16)"
Critique internationale n°52, juillet-septembre 2011.
«Cet ouvrage propose une lecture originale du devenir de la seule organisation internationale de la Société des Nations ayant survécu aux chocs de la grande Crise et de la Seconde Guerre mondiale.»
Force ouvrière, 4 mai 2011-2986
«L'ambition de l'ouvrage dirigé par Isabelle Lespinet-Moret et Vincent Viet est double : d'une part, contribuer à la production d'une histoire critique de l'Organisation internationale du travail, histoire longtemps restée non seulement «égocentrée», en ce qu'elle ignorait les interactions entre l'Organisation et d'autres acteurs de la scène internationale, mais aussi «endogène», car produite par les acteurs eux-mêmes ; d'autre part, interroger le «hiatus entre l'identité «internationale» de l'OIT et son fonctionnement transnational», en s'intéressant notamment à la définition, à la négociation et à la diffusion des normes produites par l'Organisation.»Marieke Louis, Critique internationale, n°52, juillet-septembre 2011 - Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 216Largeur (cm) : 16,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down