



Samuel Wilberforce (1805-1873)
Réinventer l’Église sous Victoria
Cet ouvrage présente au public francophone la figure de Samuel Wilberforce, et porte à sa connaissance la vitalité de l’anglicanisme victorien dont il fut une figure si importante comme évêque d’Oxford puis de Winchester (1845-1873).
Au début du XIXe siècle, l’Église d’Angleterre (ou Église anglicane) court le risque de devenir tout à fait obsolète. Rejetée par beaucoup comme un simple organe étatique, apparemment privée de toute énergie et de toute capacité à se réinventer par les mouvements de réveil religieux du siècle précédent, elle paraît également incapable de s’adapter au nouveau contexte philosophique et socioéconomique de la révolution industrielle. Toutefois, à partir des années 1840, l’Église d’Angleterre réinvestit son rôle pastoral et spirituel afin de rester fidèle à sa fonction proverbiale et traditionnelle d’Église de la Nation. On le verra, ce n’est pas un hasard si l’épiscopat de Samuel Wilberforce coïncide avec cette évolution spectaculaire de son Église.
Même 150 ans après sa mort, la vie et l’œuvre de Samuel Wilberforce ont beaucoup à nous apprendre concernant la place des Églises dans la Cité, ou la relation entre foi et science.
Avec le soutien du laboratoire Communication et Sociétés de l’université Clermont Auvergne.
Histoire contemporaine
- Sommairekeyboard_arrow_down
Une vie pour l'Angleterre, une vie pour l'Église d'Angleterre
- Au commencement était….
- De la prêtrise à l’épiscopat
L'archevêque d'Oxford ?
- Un ancien diocèse rencontre un évêque nouveau
- Porte-drapeau du « nouvel épiscopat »
Samuel Wilberforce, un évêque de combat(s)
- Société industrielle et inégalités sociales
- Église et État
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Jérôme Grosclaude est maître de conférences en civilisation britannique à l’université Clermont Auvergne depuis 2012 et membre de l’unité de recherche « Communication et Sociétés » (ComSocs). Ses recherches portent principalement sur la vie religieuse en Angleterre au XIXe siècle. Il a notamment signé Le Méthodisme : un tison tiré du feu (Éditions Ampelos, 2017) et coordonné l’ouvrage Religion et contestation (Presses universitaires Blaise-Pascal, 2016).
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 200Largeur (cm) : 16,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down