Le progressisme existe-t-il ?
Le progressisme semble connaître un retour en grâce. À mi-chemin entre credo et positionnement, le terme est abondamment repris par les acteurs du politique – comme en témoigne l’ouvrage de deux ex-conseillers du président Macron, Ismaël Emelien et David Amiel, Le progrès ne tombe pas du ciel (2019) – et de nombreux commentateurs ou journalistes. Démêler ce qui relève du slogan rassembleur – ou accusateur – de la mise en oeuvre d’un fonds idéologique véritable n’a cependant rien d’évident. Ce numéro se propose de revenir sur cette notion en la questionnant scientifiquement. Peut-on définir un socle conceptuel minimal du progressisme ? Une réponse transnationale et interdisciplinaire, propice aux comparaisons, est ici apportée. Des États-Unis à l’Italie, en passant par l’Équateur et la France, se dévoile une ambivalence sémantique que des expériences concrètes de progressisme au pouvoir viennent mettre en perspective. Sur le temps long de l’histoire contemporaine, le sens du progressisme a ainsi connu des mutations nombreuses, tributaires des contextes chronologiques et géographiques. Le progressisme serait-il toujours pluriel ?
Parlement(s), revue d'histoire politique - N° 35
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