
Beauté et présentation de soi dans le monde romain
Normes, écarts et transgressions
Qu’est-ce qu’un beau corps ? Qu’est-ce qu’une allure et une tenue « décentes », pour un citoyen romain ou une matrona de la fin de la République et du Haut-Empire ? Telles sont les questions auxquelles ce livre se propose de répondre, à partir de sources essentiellement textuelles, en réfléchissant sur les normes de la beauté et de la présentation de soi en usage à Rome, dans une perspective anthropologique, inspirée notamment des travaux d’Erving Goffman. Si ces normes sont parfois formulées explicitement, elles apparaissent aussi dans les textes qui dénoncent les écarts et les transgressions qui y contreviennent. Elles concernent le corps vêtu et en mouvement, le maintien et l’allure (habitus), les soins apportés à la tenue (cultus), la gestuelle (gestus), la démarche (incessus), qui doivent, chez le citoyen, être investis de dignitas, la beauté convenable, adéquate au statut et aux circonstances et à l’opposé de la mollitia, qui effémine le corps. Cet ouvrage permet ainsi de réfléchir aux critères du masculin et du féminin, à l’idéal du juste milieu (mediocritas) et aux procédés de lecture des signes du corps.
Publié avec le soutien du laboratoire ERIAC et de l’Institut IRIHS de l’université de Rouen Normandie
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