La fin de la femme rouge ?
Fabriques transnationales du genre après la chute du Mur
Ce travail de sociologie politique éclaire l'émergence et le déploiement de nouvelles normes technocratiques, discours experts, répertoires militants et savoirs académiques en rapport avec les droits des femmes et l'égalité des sexes dans le contexte postsocialiste. Des espaces enchevêtrés - un réseau militant, une fondation philanthropique, des programmes universitaires et associatifs - ont été ciblés par une enquête transnationale et une approche prosopographique. Il s'agissait ainsi de saisir l'intégration des acquis féministes dans le gouvernement et de donner à voir la place du genre dans les dispositifs de libéralisation de l'ancien «bloc de l'Est».
Avec le soutien du Centre européen de sociologie et de science politique (CNRS/EHESS/Université Paris 1 Panthéon Sorbonne).
- Sommairekeyboard_arrow_down
Introduction. (Re)faire le genre, (dé)faire l’Europe de l’Est
Mobilisations transnationales. Le Network of East-West Women du choc culturel à la professionnalisation
- Internationalisme féministe et sortie de Guerre froide
- Devenir institutionnel et expert d'une mobilisation féministe
Le genre comme outil philanthropique. La Fondation Soros
- Une mission démocratique
- Un programme d'études international
- Genre et féminisme dans la «société civile»
Sociographie des «pionnières» est-européennes du genre
- Universitaires, militantes et expertes «pionnières»
- Les études sur le genre dans l'université roumaine libéralisée
- Un contrepoint ex-yougoslave
Conclusion. La fin du «Deuxième Monde» et la seconde vie de la «Femme rouge»
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Ioana Cîrstocea est sociologue au CNRS, membre du Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP), Paris.
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 302Largeur (cm) : 16,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down