



Les patrons de la vertu
De la responsabilité sociale des entreprises au devoir de vigilance
La révolution opérée par la loi sur le devoir de vigilance (2017) n'est pas tant d'avoir établi une responsabilité des donneurs d'ordre, qui existait déjà sous d'autres formes, que d'en avoir fait une obligation légale. C'est ce que montre cet ouvrage en décrivant comment, depuis les années 1990, des mouvements militants ont d'abord poussé les entreprises à prendre des engagements volontaires pour améliorer les conditions de travail chez leurs fournisseurs, avant de remettre en question ces démarches d'autorégulation. En retraçant ainsi les origines de la loi sur le devoir de vigilance, l'ouvrage invite aussi à en interroger les promesses et à en suivre le devenir.
Avec le soutien de l'IRISSO, université Paris-Dauphine, PSL.
- Sommairekeyboard_arrow_down
La construction de la demande de vertu
- Du sweating system aux sweatshops contemporains. Aux sources de la responsabilisation des donneurs d'ordre
- éveiller et dénoncer. Le travail d'un médiateur de la pression consumériste
- Noter. Quand le médiateur se fait prescripteur de jugement
Promesses de vertu et relance de la critique
- Au cœur de la machinerie. Les valeurs de l'audit social
- Au cœur des pratiques. Les tensions de l'audit social
- Failles ou faillite du système ? Les critiques de l'audit social
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Pauline Barraud de Lagerie est maîtresse de conférences en sociologie à l'université Paris-Dauphine, chercheuse à l'IRISSO. Cet ouvrage est tiré de sa thèse de doctorat, réalisée au CSO (Sciences-po/CNRS) et qui a reçu le prix Richelieu de la Chancellerie des universités de Paris.
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 218Largeur (cm) : 15,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down