Le Voyeur et l’Halluciné
Au cinéma avec l'op art
Au seuil des années 1960, l'op art surgit et crée l'émulation. Une foule de graphistes publicitaires, d'arrangeurs de vitrine et de couturiers s'empare de ce mouvement artistique. Mais un autre art lui prescrit un renouveau profond : le cinéma. Sur quinze ans, les auteurs de films les plus variés exploitent sans égal un génie des formes, révélant ainsi un mariage pathologique, celui du voyeur et de l'halluciné. Le cinéma a trouvé dans l'op art sa victime consentante : une esthétique hallucinée, apte à sublimer un décor à moindre frais, apte à traduire des états mentaux délirants, ou des visons impossibles.
Avec une préface de Arnauld Pierre.
Avec le soutien de Sorbonne Université, de la Fondation Hartung-Bergman, et de ADHEX TECHNOLOGIES.
- Sommairekeyboard_arrow_down
Préface de Arnauld Pierre
Paris, le bourgeois s'émancipe
- Fétichisme d'acier
- Le boudoir et la geôle
- Euphorie foraine
- Odyssée cinétique
Londres, la vieille espionne
- Voyant double
- Signaux de la Couronne
- Le ressac de l'op
- Encrypté
Rome, la mue du voyeur
- Le bestiaire de Stendhal
- Risata du grotesque
- Truqueurs
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Pauline Mari est historienne de l'art contemporain, spécialiste des échanges entre le cinéma et les autres arts. Elle a enseigné à l'université Paris IV Sorbonne et publié aux Cahiers du Musée national d'art moderne.
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 268Largeur (cm) : 17Hauteur (cm) : 21
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down