Africaines et diplômées à l’époque coloniale (1918-1957)
Jusqu'aux indépendances des pays d'Afrique occidentale française (AOF), elles ne furent pas plus de mille à obtenir leur diplôme de sage-femme, d'infirmière ou d'institutrice. Une poignée d'entre elles vit encore aujourd'hui au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, en Guinée, au Mali, au Niger, au Sénégal ou au Togo. à partir d'archives inédites et de près de cent témoignages, Pascale Barthélémy raconte leur histoire, inconnue jusqu'ici. Au croisement de l'histoire des femmes, de l'Afrique et de la colonisation, ce livre contribue à montrer la complexité des rapports de domination en contexte colonial, confrontant les politiques à la réalité des expériences vécues.
Avec une préface de Catherine Coquery-Vidrovitch.
Concours, Histoire, Agrégation Histoire, Capes Histoire-Géographie, Histoire contemporaine
- Sommairekeyboard_arrow_down
Préface de Catherine Coquery-Vidrovitch
De «grandes écoles» de filles en Afrique occidentale française
- La Première Guerre mondiale : un tournant, aussi, pour les Africaines
- Oubliées de l'école coloniale
- La création d'une école normale de jeunes filles sous le Front populaire
- Choisir ou être choisie
- «C'était à la mode d'être sage-femme»
- Le prix de l'égalité
Quand l'improbable devient possible
- Pionnières
- Sociologie du recrutement : des filles de...
- Du Dahomey et d'ailleurs : géographie du recrutement
- éduquer et instruire
- «L'obscure métamorphose»
- Préparer les jeunes filles à une «union saine»
- L'internat : un tout petit monde
«Toubabesses» ou «sœurs de race» : des agents doubles au féminin
- Les affectations : «Tu pars là où on te lance»
- Convaincre et contraindre
- Changer les normes
- Femmes-cadres ou femmes «d'un homme international»
- Les «ménages d'évolués»
- Reproduction et transmission
- Engagements : un «réseau des instruites» ?
- Auteur(s)keyboard_arrow_downPascale Barthélémy est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'école normale supérieure de Lyon, responsable de l'équipe «Genre et société» du Laboratoire de Recherche Historique Rhône-Alpes (UMR 5190) et de l'Institut universitaire de France.
- Revue(s) de pressekeyboard_arrow_down
«Minoritaires (à peine un millier sur 12 millions que comptait l'AOF à l'époque), ces femmes n'en ont donc pas moins joué un rôle essentiel aussi bien pendant la colonisation qu'au moment des indépendances ; tout l'intérêt de ce beau livre de Pascale Barthélémy est de nous le rappeler.»
L'Histoire, n°362, mars 2011
«Ce livre est une mine de renseignements sur la politique de scolarisation des jeunes filles mise en œuvre par les autorités coloniales.»DIENG Amady Aly, Walfadjiri, www.walf.sn publié le 12 mars 2011
"Au moment des indépendances, dans les années 60, elles ne sont pas plus de 1000 Africaines à avoir décroché un diplôme pour exercer les métiers d'institutrices, de sages-femmes ou d'infirmières. Des études supérieures qui leur servent de formidable tremplin mais qui provoquent aussi un déracinement. Dans Africaines et diplômées à l'époque coloniale, l'historienne Pascale Barthélémy raconte leur parcours, inconnu jusque là. Entre émancipation et stigmatisation.»Le destin des «Mademoiselles frigidaires», www.tv5.org, juin 2011«son champ d'études est à l'intersection de l'histoire coloniale, de la sociologie de l'éducation et des genders studies.»
Vingtième Siècle, 2012/2, n°114. - Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 346Largeur (cm) : 15,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down