Danser pendant la guerre froide
1945-1968
Cet ouvrage explore le ballet comme un outil de diplomatie culturelle internationale et transnationale pendant la guerre froide. Au-delà d'une image romantique de danseuses en tutus, le ballet est une vitrine essentielle de la diplomatie culturelle qui conduit au développement d'une «diplomatie dansante». Fruit d'un long travail de dépouillement de sources, basé sur des archives situées en France, Grande-Bretagne, états-Unis et Russie, le livre identifie les acteurs - institutionnels, artistiques et commerciaux - de la machine à tournées.
Avec une préface de Pascal Ory.
Ce livre est issu d'une thèse qui a été finalisée grâce au Fonds David et Alice Van Buuren de l'Université libre de Bruxelles et a obtenu le Prix Suzanne Tassier de l'Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique en mai 2017.
Avec le soutien de la Fondation universitaire de Belgique.
- Sommairekeyboard_arrow_down
Préface de Pascal Ory
- Des siècles d'écoles de ballet à vol d'oiseau
- France et états-Unis : entre coopération et rivalité (1948-1952)
- La première tournée de ballet soviétique à Paris (mai 1954)
- Le Bolchoï à Londres en octobre 1956
- Une défection «historique» qui n'arrête pas les tournées : Paris, Londres, Moscou, mai-juin 1961
- L'East European Tour du Royal Ballet à l'automne 1966
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Stéphanie Gonçalves est docteure en histoire contemporaine de l'Université libre de Bruxelles (ULB) depuis mars 2015. Elle est actuellement chargée de recherches au Fonds national de la recherche scientifique belge. Ses recherches portent sur le lien entre danse et politique au XXe siècle. Elle s'intéresse en particulier aux circulations des danseurs pendant la guerre froide, à la médiatisation et à la démocratisation de la danse après 1945.
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 262Largeur (cm) : 15,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down