Argentine
Mémoires de la dictature
Cette étude retrace les parcours de sept associations de victimes de la dernière dictature militaire en Argentine (1976-1983), depuis leur naissance jusqu'en 2007. Nadia Tahir analyse comment ces associations, qui sont de véritables acteurs politiques, contribuent à la construction d'une mémoire collective sur «ce passé qui ne passe pas». L'auteur montre également que leurs discours et actions ont été conditionnés par des politiques de gestion du passé dictatorial établies par les gouvernements successifs.
Avec une préface de Marina Franco.
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Préface de Marina Franco
La dictature et les associations de proches de disparus (1976-1983)
- La dictature et le terrorisme d'état
- Des Proches, des Mères et des Grands-Mères
Construction discursive, nouveaux acteurs et le maintien dans la sphère publique (1983-2003)
- Les associations de victimes et le retour de l'ordre constitutionnel (1983-1986)
- Les «politiques du pardon» et le maintien dans la sphère publique argentine (1986-2003)
La légitimation des associations de victimes (2003-2007)
- Le mandat de Néstor Kirchner : de nouveaux enjeux et de nombreux défis pour les associations de victimes (2003-2007)
- Une diversité d'associations de victimes au service de la construction de mémoires sur le passé dictatorial
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Nadia Tahir travaille sur les processus de constructions mémorielles autour du passé de la dictature argentine de 1976-1983. Elle a publié plusieurs articles dans des revues scientifiques et des ouvrages collectifs. Elle est actuellement maître de conférences à l'université de Caen Basse-Normandie et membre de l'équipe de recherche sur les littératures, les imaginaires et les sociétés (ERLIS-EA 4254). Elle collabore avec des équipes de recherche en France, Espagne et Argentine. Elle a enseigné dans les universités de Paris 7 Denis Diderot et Paris-Sorbonne. Cet ouvrage est issu de son travail de doctorat à l'université Paris-Sorbonne sous la direction du professeur Miguel Rodriguez.
- Revue(s) de pressekeyboard_arrow_down
«L'ouvrage de Nadia Tahir aborde avec courage la définition théorique du concept de victime tout au long du processus de construction mémorielle du passé de la dictature argentine qui permet de comprendre la complexité des organisations de victimes dans leur propre constitution, dans la recherche de légitimation sociale et dans leurs rapports avec les autres associations et le pouvoir. Loin d'être simpliste, ce livre comporte aussi les repères historiques et théoriques pour mieux appréhender ces questions. «
Magdalena Schelotto, Questions de communication, n°28, 2015
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 266Largeur (cm) : 16,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down