Les sens du travail
Migration, reconversion, chômage
Dans le sillage du pragmatisme puis de l'école de Chicago, cette enquête sociologique saisit les significations du travail quand on se trouve conduit dans une situation d'extranéité par rapport à cette «institution totale» des sociétés occidentales. Le débat public sur ce que travailler veut dire requiert ce pas de côté. Et c'est à l'épreuve des résultats ainsi obtenus que sont ici analysées les politiques sociales et de l'emploi, l'idée d'un revenu inconditionnel ou les «trappes à inactivité».
Avec le soutien du Laboratoire méditerranéen de sociologie, UMR 7305.
- Sommairekeyboard_arrow_down
La vie au travail. Faire parler l'expérience
- L'activité de reconversion ou le travail de l'entre-deux
- La figure de l'étranger et la parole décalée
Le travail dans la vie, vu du chômage
- Le travail en débat
- Expériences et mises en scène du travail dans les récits des chômeurs
Le travail (en creux) dans les politiques publiques
- Le portrait du bon chômeur ou l'autre face du travail comme désutilité
- Les trappes à inactivité, la «valeur du travail» et les «penchants naturels» de l'homme
- Auteur(s)keyboard_arrow_down
Yolande Benarrosh est professeur de sociologie à l'université d'Aix-Marseille et chercheur au LAMES. Ses travaux portent sur les normes et les significations du travail, sur les politiques de l'emploi qui façonnent ces normes. Ses enquêtes se déroulent aujourd'hui au Maroc, où elle observe le transfert et la réception de ces normes dans le contexte de l'actuelle mondialisation et de l'élargissement du marché européen à la rive sud de la Méditerranée. Un autre volet de ses recherches porte sur la ville de Tanger, ses habitants et ses «passants», d'hier et d'aujourd'hui.
- Revue(s) de pressekeyboard_arrow_down
«On ne peut que recommander la lecture de cet ouvrage […] C'est une sociologie décalée et engagée que nous offre Y. Benarrosh et qui permet de mettre le doigt sur les bonnes questions ou de tendre vers une formulation plus juste. Enfin, cet ouvrage a toute sa place pour être étudié comme «étude de cas» dans les formations universitaires de sciences sociales et de sciences politiques. L'auteure revient à l'origine de son questionnement, plutôt personnelle, pour mieux la dépasser et proposer une problématisation, une méthode d'enquête et un cadre d'analyse clairs et précis qui en font également un outil pédagogique.»
Laurence Le Douarin, Revue française de politique, vol. 65, n°1, 2015
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 208Largeur (cm) : 15,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_down