Les ego-archives
Traces documentaires et recherche de soi
Le concept d’ego-archives désigne autant les documents que les logiques d’usage qui permettent aux individus d’asseoir les stratégies de formation de leur individualité. Les archives y sont érigées en espace intermédiaire entre l’individu et la société. La question n’est plus celle de la place des archives dans la société de l’information mais dans celle de l’individu. Un nouveau droit est en gestation : celui de découvrir et de lire ses traces archivistiques personnelles, ses ego-archives, où qu’elles se trouvent.
|
2013 ![]()
Domaines :
Histoire |
Histoire contemporaine Collection : Histoire ![]() Format : 15,5 x 24 cm Illustrations : N & B ISBN : 978-2-7535-2264-0
Disponibilité : en librairie |
Téléchargement :
Introduction (Fichier pdf, 386 Ko)
Table des matières (Fichier pdf, 249 Ko)
4e de couverture (Fichier pdf, 43 Ko)
Patrice Marcilloux est maître de conférences en archivistique habilité à diriger des recherches à l’université d’Angers. Archiviste paléographe et conservateur du patrimoine, il a dirigé les archives départementales de l’Aisne, du Pas-de-Calais et du Loiret. Au sein du CERHIO (Centre de recherches historiques de l’Ouest, UMR 6258), ses thèmes de recherche portent sur les formes de la demande d’archives et l’histoire des archives à l’époque contemporaine.
« Dans cette vision optimiste des archives contemporaines, le rôle des archivistes, comme guides et passeurs de leurs savoirs et compétences, acquiert un sens éthique et existentiel jusqu’alors ignoré ou sous-évalué. »
Goulven Le Brech, BBF, n°1, 2014
« ce passionnant livre de Patrice Marcilloux invite son lecteur à réfléchir sur la place des archives dans nos sociétés, dans toutes leurs dimensions. Un sujet qui ne concerne pas que les archivistes, ces derniers étant invités à comprendre qu’ils sont aussi là pour répondre à des demandes sociales qui changent la nature de leur métier. »
François Lavergne, L’OURS, n°439, juin 2014
« C’est bien ici une thèse, entendue comme une démonstration, que propose P. Marcilloux ; ainsi le titre de l’ouvrage est d’abord incompréhensible au point que l’on se demande dans quelle mesure une erreur n’a pas été commise ; son sens ne se dévoile que progressivement et là est sans doute la première des nombreuses qualités de l’ouvrage : son ambition. »
Philippe Artières, Revue historique, n°674, 2015/2