Liban la guerre et la mémoire
Déclenchée en 1975, la guerre du Liban s’est achevée en 1990. Face à l’« oubli officiel », une culture civile de la mémoire s’est déployée. Recueillis dans trois villages de cette région entre 2000 et 2004, des récits témoignent des massacres, du déplacement forcé, des violences sur les maisons et les terres. Ils expriment les tensions autour de la question de la responsabilité : est-elle individuelle, communautaire, celle d’une tierce partie ? Le récit de mémoire s’est avéré un genre de réflexion à part entière et un acte politique : réclamer une société pacifiée, revendiquer une nation intégrée qui transcende les particularismes et dénoncer l’incurie des autorités publiques en matière d’aides pour retravailler la terre.
Avec une préface d’Antoine Garapon.
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Préface d’Antoine Garapon
La construction de l’oubli
- La « violence milicienne » : dislocations et disparitions
- Système socio-confessionnel lib
- Auteur(s)keyboard_arrow_downAïda Kanafani-Zahar est anthropologue au CNRS, laboratoire d’anthropologie sociale, Collège de France, Paris. Ses travaux portent sur le Liban contemporain : liens interreligieux, mémoire de la guerre civile (1975), sécularisation institutionnelle et culture alimentaire.
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« Mêlant un registre théorique à une analyse à plusieurs échelles, l’auteur a mené une remarquable étude et écrit des pages bouleversantes de douleur véritable sur le rapport ent
- Fiche techniquekeyboard_arrow_downNb de pages : 260Largeur (cm) : 15,5Hauteur (cm) : 24
- Introduction, table des matières, 4e de couverture et autres documentskeyboard_arrow_downTéléchargement :